KAMOURASKA-L’ISLET
Un été tout en fraîcheur à la ferme Cybèle
Difficile de résister au charme rustique et gourmand de la ferme Cybèle. Située à La Pocatière, entre les champs ondulants et l’air salin du Bas-Saint-Laurent, cette entreprise familiale, dirigée avec passion par Sophie Demougeot, Alain Anctil et leurs enfants, vous invite à vivre l’été autrement : à coups de fruits mûrs, de légumes croquants, de tartes maison et de crèmes molles aux vraies fraises du jardin.
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« On a 25 ans cette année. C’est fou comment ça a évolué ! », lance Sophie avec enthousiasme. Fondée sur la culture de fraises et de framboises, la ferme a très vite ajouté des légumes à son offre, avant de faire un virage décisif en 2007 : l’ouverture d’un comptoir laitier. « Avant, on devait apporter tous nos surplus à Québec chaque jour. C’était un stress énorme. Le bar laitier nous a permis de tout transformer ici, à la ferme, et d’offrir le fruit de notre travail directement aux gens. »
Aujourd’hui, le comptoir laitier de la ferme Cybèle est devenu une véritable institution estivale. C’est l’endroit rêvé pour savourer un sundae nappé de coulis maison aux fraises, une molle trempée dans du chocolat belge, ou encore un smoothie santé bourré de fruits d’ici. « Le jus Santé Cybèle, c’est notre tout premier smoothie. On le faisait avant même que ce soit à la mode ! Deux grosses louches de fraises, du jus d’orange, du lait, un peu de crème glacée… c’est frais, nourrissant et parfait à emporter », raconte Sophie, le sourire dans la voix.
Et que dire des trempages ? Pas moins d’une quinzaine de variétés de chocolat belge vous attendent. Chocolat bleu, rose, blanc, brun ou noir : les enfants s’émerveillent, les parents en redemandent. Tout est pensé pour le plaisir des papilles et des yeux.
Boutique fermière
Mais la ferme Cybèle, c’est bien plus qu’un bar laitier. C’est une véritable boutique fermière avec étalages colorés de légumes, de tartes artisanales et de pots de confiture qui embaument l’été. Fraises, framboises, fèves, maïs, tomates, concombres, patates, carottes : la majorité des produits sont cultivés sur place, selon les saisons. Et pour les fruits et légumes que la ferme ne produit pas, Sophie s’approvisionne localement. « J’ai toujours voulu encourager mes voisins. On n’est pas assez nombreux comme producteurs maraîchers dans la région pour se faire de la compétition; j’aime mieux collaborer avec les gens de la place. »
Cette vision communautaire se reflète aussi dans l’accueil chaleureux qu’on reçoit dès qu’on arrive sur la terrasse. Que ce soit pour pique-niquer sous les arbres, remplir sa gourde d’eau, ou s’offrir une douceur glacée, les visiteurs sont toujours les bienvenus. « Même si vous arrivez avec votre lunch, vous pouvez vous installer à nos tables. Ici, on accueille tout le monde. On aime voir les gens ! »
L’ambiance familiale est palpable. Sophie travaille avec ses trois enfants et son mari Alain, tous impliqués dans les cultures, le service et la transformation. « Mes filles sont au bar laitier ou au champ, les gars s’occupent des cultures. Ce soir, ils sèment le soya. C’est vraiment une affaire de famille », dit-elle fièrement. Et ça se sent : entre les rires, la musique, les bons conseils, le service est aussi délicieux que les produits.
Les fameuses tartes maison, quant à elles, ont leur propre réputation. Fraises, framboises, pommes, bleuets et sucre à la crème, entre autres, il y en a pour tous les goûts. Elles sont confectionnées sur place tout au long de la saison, dès l’ouverture du kiosque à la fin mars. « J’ai suivi plusieurs formations en transformation alimentaire à l’ITA pour mettre au point toutes mes recettes. C’est du vrai fait maison, avec les fruits qu’on congèle dès la cueillette pour garder toute leur saveur. »
Un marché évolutif
Autre raison de s’y arrêter : le marché de fruits et légumes qui évolue au fil de l’été. On commence avec les tomates et les concombres de serre, puis arrivent les fraises, les framboises, les fèves croquantes, les carottes juteuses… Un véritable festival de fraîcheur locale. Sans oublier les produits transformés vendus à l’année : coulis, confitures, beurres de fruits et vinaigrettes.
La ferme propose aussi l’autocueillette pendant la saison des fraises, un incontournable pour les familles qui souhaitent vivre l’expérience de la terre à la bouche. « Les gens adorent ça. Ils reviennent avec leurs enfants année après année. C’est devenu une tradition pour plusieurs familles. »
L’an passé, un nouveau projet a été ajouté par les enfants à la ferme : la production de pommes, de poires et de prunes. En effet, c’est la ferme Cybèle qui exploite maintenant le verger patrimonial de la Ferme Jeandon, grâce à une entente de location à long terme. Il est possible de vous procurer des fruits frais à la ferme ou de faire de l’autocueillette.
Cet été, prenez la route de La Pocatière. Arrêtez-vous à la ferme Cybèle, goûtez à la fraîcheur de leurs fruits, laissez-vous tenter par une molle trempée au chocolat belge, ramenez une tarte pour le souper, et surtout, profitez d’un moment de pur bonheur local. Parce qu’ici, on cultive bien plus que des fraises : on cultive le bonheur.
La Ferme Cybèle, c’est une affaire de famille ! De gauche à droite : Rémi Anctil, Myriam Anctil, Sophie Demougeot, Alain Anctil et Lucie Anctil. Photos : Ferme Cybèle
Impossible d’être plus frais ! Comment refuser une bonne petite gâterie aussi fraîche ?
Plusieurs produits sont disponibles à la boutique à la ferme.
